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  • Respect

  • Non violence

  • Fidélité

  • Persévérance dans l'effort

  • Perfection du caractère

 

   Ces cinq règles sont fondamentales. Ecrites par le père du karaté,

Maître Funakoshi, venu d'Okinawa, il fût le premier ambassadeur de cet art martial et le fondateur du style shotokan.

   C'est une discipline qui refuse la violence et qui apporte Sérénité, Calme, Pondération, Réflexion, Contrôle de Soi.

   Cependant, bien maîtrisée elle peut s'avérer redoutable. Maître Funakoshi disait : «La plus grande victoire d'un karatéka est de ne pas avoir à combattre».
   Cette parole vient de l’esprit du Samouraï.

“La victoire la plus belle est celle qu’on remporte sans verser le sang” tout compte fait, l’idée absolue de la chevalerie était la paix

PRESENTATION DU KARATE SHOTOKAN

l'Histoire du Karaté

Étymologie " KARATE-DO "

   En japonais, le kanji kara signifie le « vide », plus précisément la « vacuité » au sens bouddhique du terme ; te est la main et, par extension, la technique avec laquelle on la réalise. Dō signifiant « voie », karate-dō peut être traduit par « la voie de la main vide » et/ou « la voie de la main et du vide », compris dans le sens « la voie de la vacuité (au sens bouddhique/zen), réalisée par la main (les techniques) » et/ou dans le sens « la voie des techniques sans armes (dans la main) », les différentes interprétations ne s'excluant pas mutuellement.

À l'origine, « karaté » était écrit avec les kanjis (tō-de : « main Tang » ou « main de Chine »). En 1935, en raison de la montée du nationalisme japonais et aussi, surtout, à cause de l'antagonisme sino-japonais, et pour faciliter la reconnaissance et la diffusion du karaté, Gichin Funakoshi a remplacé ces kanjis pour « gommer » l'origine chinoise, sacrifiant ainsi à l'usage japonais du moment (remplacement par des kanjis de prononciation équivalente, d'« origine » japonaise).

Le Karaté-do (Do = voie) est une technique de combat mise au point par les habitants de l’île d’Okinawa (sud du Japon), pour lutter contre l’envahisseur.

L’occupant ayant désarmé la population, les Okinawaïens adaptèrent leurs danses traditionnelles aux combats qu’ils devaient livrer à mains nues pour survivre (kara = vide, te = main). Devant la qualité de ces combattants et leurs succès, l’Empereur Hirohito demanda au fondateur du Karaté-do, Gighin Funakoshi de réaliser devant lui une démonstration (en 1922). C’est ainsi que, grâce au soutien de Senseï Jigoro Kano, fondateur du Judo, le Karaté-do pu officiellement être implanté au Japon.

Cette explication est nécessaire pour comprendre l’approche faite de cette discipline qui se veut traditionnelle sans néanmoins exclure la compétition.

Cet art, basé sur le développement personnel, apporte à tous les pratiquants, l’opportunité d’un épanouissement, chacun à son niveau, chacun à son rythme, sans aucune obligation...

Ce moment de détente, de convivialité, mais aussi de travail sérieux offre une alternative réelle à la pression de notre société moderne et stressante, à travers l’étude d’un art martial plus que millénaire.

L’objectif est de continuer longtemps dans cette voie qui, si elle n’est pas sans difficultés, apporte un sentiment de bien-être partagé par tous pour le plus grand plaisir de chacun.

Le Karaté Club Shotokan de Corse, vous permet dorénavant aux adultes et aux adolescents de s’essayer au karaté moderne, traditionnel, self défense, compétitif,

Un peut plus d'histoire...

D'Okinawa au Japon

Après avoir été importé de Chine, le karaté a été développé et perfectionné dans le royaume de Ryūkyū, principalement à Okinawa7. Les plus grands experts de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, dont Hanashiro Chomo, Chotoku Kyan, Azato Yasutsune (le premier maître de Funakoshi), Kentsu Yabu, Ankō Itosu (le second maître de Funakoshi), Chibana Shōshin (l'un des condisciples de Funakoshi), Gichin Funakoshi, Kanryō Higaonna, Chōjun Miyagi (disciple du précédent), Kenwa Mabuni (autre condisciple de Funakoshi), entre autres, sont tous originaires d’Okinawa. À part Kanryō Higaonna et Chōjun Miyagi, son disciple et successeur, tous les autres, sans exception, sont des disciples, directs ou indirects, de Sokon Matsumura (1809-1896).

Il n’y a pas de traces écrites de la transmission de ces techniques à Okinawa, qui est le berceau du karaté tel qu'il est pratiqué aujourd’hui. Mais ce dont on est sûr, c’est que ces techniques ont été importées en grande partie de Chine, la culture d'Okinawa étant encore plus sinisée que la culture japonaise. Les Okinawaïens avaient aussi des techniques martiales qui leur étaient propres, comme la rotation axiale du poing dans les coups de poing et les blocages.

En 1409, le roi Sho Hashi unifie les territoires d’Okinawa. Sous son règne se développe l'art du ti (ou te, ou di), cependant déjà présent chez les classes guerrières et nobles. Deux cents ans plus tard, soit en 1609, l'invasion de l'île par le clan Satsuma appauvrit la noblesse okinawaïenne, la contraignant à exposer une de ses dernières richesses : le te. Les armes sont encore confisquées par le nouveau gouvernement japonais ; cependant, les armes à feu ayant supplanté les armes blanches, l'autorité se soucie peu du contrôle des villageois. L'art martial des îles Ryūkyū (Ryūkyū no ti ou te) existait déjà, mais était enseigné en vase clos et n'est pas apparu à cette période. Aucune source historique ne justifie la pose arbitraire de la création du te à cette date : les classes paysannes ne repoussaient pas des samouraïs en armure et équipés d'armes à feu à mains nues et n'avaient pas accès au savoir du te. En revanche, les classes de guerriers, de la police, de l'administration (peichin) ou des nobles participent au développement du te. On remarque que les maîtres de cet art sont tous d'origine sociale aisée (marchands, nobles, officiers), pratiquant de ce fait entre eux.

Pour ces raisons, les classes aisées d’Okinawa ont adapté les méthodes de combat chinoises reprises sous le nom de Okinawa-te (nom donné au tō-de à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, en réaction à la domination japonaise) en développant des techniques de combat à mains nues. Te signifiant « main », Okinawa-te signifiait donc les techniques de combat à mains nues d’Okinawa. Dans le dialecte okinawaïen (uchinaguchi), le terme tōdi était également employé.

Les facteurs de développement du karaté

De nombreux facteurs ont permis le développement du karaté (initialement tō-de ou to-te ou to-di, « main chinoise ») ou encore plus simplement appelé de ou te par les Okinawaïens) :

 

Les maîtres du karaté à Tokyo (années 1930).
(En partant de la gauche :) Kanken Tōyama, Hironori Ohtsuka, Takeshi Shimoda, Gichin Funakoshi, Chōki Motobu, Kenwa Mabuni, Genwa Nakasone et Shinken Taira.

  • Les nombreux échanges commerciaux entre Okinawa et la Chine ainsi que le lien de vassalité qui reliait les rois d'Okinawa à la dynastie chinoise ; de ce fait, de nombreux habitants de l'île sont partis étudier un art martial chinois, puis, de retour, l'ont adapté en l'incorporant à leur propre art martial ;

  • L'installation sur l'île d'Okinawa, dans le village de Kumemura, de 36 familles chinoises dans le but de faciliter les échanges culturels et commerciaux entre cette île et la Chine ;

  • Certains historiens affirment que le karaté s'est également développé sur l'île d'Okinawa en réaction à l'interdiction faite par les Japonais aux Okinawaïens de porter et de posséder des armes (après l'annexion au XVIIe siècle de l'archipel par le Japon et l'installation du clan Satsuma en 1609). Cette théorie largement reprise, sans fondements réels du fait de l'absence d'écrits (transmission orale jointe aux ravages de la Seconde Guerre Mondiale) est critiquable. Premièrement, l'enseignement du te se faisait seulement dans les castes supérieures ; deuxièmement, nous n'avons pas d'exemples de villageois ayant repoussé les forces des Satsuma par leurs seuls poings ; troisièmement, l'art martial autochtone du te était déjà présent depuis des siècles. Même le kobudō (combat par armes usuelles, agraires ou simples) ne date pas de la confiscation des armes par le clan Satsuma. On peut ajouter que les samouraïs de Satsuma, bien qu'ayant établi un contrôle assez strict lors des sept premières années, étaient de façon générale assez généreux. Ainsi, ils laissèrent une certaine autonomie à la famille royale de Ryūkyū, et le port d'épées ne semble avoir été interdit qu'en public et autorisé pendant les cérémonies et en privé. Okinawa faisait également commerce d'épées avec la Chine à cette époque et reversait donc une partie des profits à Satsuma, tout en prenant un soin extrême de cacher aux Chinois leurs accords avec les Japonais (sinon, les accords commerciaux auraient étés rompus, puisque le Japon isolé des Tokugawa n'était pas tributaire de la Chine impériale).

Bien que le te ne puisse être distingué en « styles », étant un ensemble, deux grands courants principaux sont apparus, liés aux deux principales villes d'Okinawa : Shuri (Shuri-te) et Naha (Naha-te). Un troisième courant (Tomari-te) s'est également développé, combinant certaines techniques des deux précédents, mais malgré tout plus proche du Shuri-te, ceci s'expliquant en partie par la situation géographique de sa ville d'origine, Tomari, située entre Shuri et Naha.

Du XVIIe siècle au XIXe siècle, du fait que la pratique de cet art était interdite par l'occupant japonais, les cours avaient lieu en secret, de nuit et dans des jardins fermés. Il s'est « ouvert » au milieu du XIXe siècle grâce à Sokon Matsumura, héritier du Shuri-te et créateur du Shōrin-ryū, qui fut le garde du corps personnel des trois derniers rois d'Okinawa et entraîneur officiel de leur garde.

À la suite du choix fait par Shoshin Chibana pour satisfaire la demande de Jigoro Kano (créateur du judo), c'est maître Funakoshi qui introduisit le karaté en 1922 sur l'archipel japonais en réalisant une démonstration devant l'empereur du Japon.

Le développement des techniques du karaté et leur enseignement s'est fait aussi grâce à des maîtres tels que Sōkon Matsumura (1809-1896), ainsi que son principal disciple et successeur Ankō Itosu (1832-1916).

Ce dernier a développé une véritable pédagogie du karaté Shōrin Ryu, créant les cinq premiers katas de base (pinan shodan, pinan nidan, pinan sandan, pinan yodan, pinan godan), à partir de plusieurs katas d'origines, longs et compliqués dont, entre autres, kosokun dai (ou kushanku dai ou encore kanku dai en japonais). Il fut, en 1901, l'instigateur de l'introduction du karaté comme « matière » obligatoire dans le cursus scolaire d'Okinawa. C'est d'ailleurs pour faciliter son enseignement à de jeunes enfants qu'il a créé les pinan.

Ce fut Chōjun Miyagi, le père fondateur du Gōjū-ryū, qui présenta le premier l'examen officiel de maître bushido devant les autorités du Dai Nippon Butokukai, organisme d'État japonais créé dans le but de contrôler tous les arts martiaux du pays. C'était la première fois qu'un maître de karaté faisait cette démarche. Il obtint le titre de kyōshi (« maître »), le plus haut titre qui sera jamais donné à l'époque à un maître de karaté présentant cet examen. Grâce à lui, cet art martial faisait, en 1935, sa véritable entrée dans le budō japonais.

La même année fut décidée l'adoption du terme « karaté » (dans le sens de « main vide ») par l'assemblée générale des « grands maîtres d'Okinawa ».

Un an plus tard, en 1936, sans doute sous la pression du Dai Nippon Butokukai, maître Funakoshi, après avoir modifié la forme et les techniques des katas eux-mêmes (pour sacrifier au développement du « sport spectacle » de l'époque, permettant ainsi au public ainsi qu'à des arbitres néophytes de comprendre ce qui se passe en compétition), en a changé et le nom (de naihanchi en tekki, et de pinan en heïan, de la prononciation chinoise à la prononciation japonaise pour les mêmes raisons que celles citées plus haut) et l'ordre des pinan, le premier étant devenu le deuxième et inversement.

En parallèle du karaté s'est développé le kobudō (combat avec des outils de la vie quotidienne, agraires ou autres ustensiles de cuisine faisant office d'armes : tonfa, nunchaku, , , saï, etc.) : l’interdiction d’utiliser des armes a été contournée par l’utilisation d’outils traditionnels. C’est ainsi qu’on retrouve parmi les armes traditionnelles d’Okinawa : le bō (le bâton de l’éleveur a de multiples usages), le nunchaku (utilisé pour battre le blé, le riz), le saï (trident qui servait à faire un trou pour planter le plant de riz), le tonfa (manche de meule), l'eku (la rame de barque). L'école de kobudō la plus connue dans le monde est du courant de maître Matayoshi.

Shōtōkan

Shō : le pin du Japon ;

Tō : L'énergie mouvante de l'océan ;

Kan : la maison.

 

Funakoshi Gichin (1868-1957), père du style Shōtōkan.

Shōtōkan-ryū, l'école de « la maison de Shoto », Shoto étant le nom de plume de Gichin Funakoshi : style de karaté japonais fondé en 1938 et issu du Shorin Ryu d'Okinawa introduit par Funakoshi père.

Né en 1868, Funakoshi vécut dans le district de Yamakawa-Chô sur l'île d'Okinawa. L'ère Meiji débutait, l'homme était alors très cultivé et de surcroît poète. Sensible au code moral de ses ancêtres, il observait rigoureusement les interdits d'autrefois, et considérait au vu de ces principes que le samouraï se doit en toute occasion de renvoyer une image impeccable.

Le maître Gichin Funakoshi est considéré, au Japon, comme le fondateur du karaté moderne18.

Il fut l'un des premiers à promouvoir cet art martial et fut choisi afin de représenter le karate-dō lors de la première démonstration nationale d'athlétisme à Tokyo en 1922, sur invitation de Jigorō Kanō, fondateur du judo.

Avant de s'éteindre en 1957, il forma de nombreux élèves : Obata, Okuyama, Harada, Hironishi, Takagi, Ohshima, Nakayama, Nishiyama, Kase, Egami…

Mais c'est son fils Yoshitaka qui fut à l'origine du style tel qu'on le connaît désormais. Ce style est considéré comme l'un des plus puissants. Les coups de poings sont directs, les coups de pieds bas et les katas sont longs (comme dans le Shorin Ryu dont il est issu, mais en moins puissant, du fait de la suppression du travail du bassin et des hanches dans les déplacements [réf. souhaitée]). Cependant une scission est apparue avec la JKA (Japan Karate Association) en raison de plusieurs désaccords notamment quant aux adaptations sportives liées au karaté de compétition que Funakoshi père exécrait.

On peut donc dire qu'il existe plusieurs courants Shōtōkan, le versant traditionnel étant représenté entre autres par Tsutomu Ohshima (la famille Funakoshi lui a d'ailleurs confié la traduction du 2e livre du maître, Karate-dō kyohan, où pour la deuxième fois, la « main chinoise » est devenue la « voie de la main vide », les idéogrammes japonais « chinois » et « vide » ayant la même prononciation. Il s'agit certainement du meilleur livre du maître, le plus complet, fruit de nombreuses recherches où il livra la version définitive de sa voie de la main vide) qui prône un karaté proche de Funakoshi père.

Ce courant également appelé Shōtōkan Ohshima est représenté en France depuis 1964 par l’organisation France Shotokan. Un autre Shōtōkan important est celui de sensei Taiji Kase (1929-2004), car même si ce dernier a été rattaché à la JKA et a entraîné de grands champions et, malgré certaines positions identiques au fils Yoshitaka, notamment le kiba-dachi très large (dur pour les genoux), il a fini par développer dans un esprit traditionnel son propre style représenté en France entre autres par l’organisation IEKS (Institut d'enseignement du karaté-do Shotokan Ryu Kase Ha).

Le Shōtōkan de Hirokazu Kanazawa est actuellement un des héritages les plus marquants de l'histoire du karaté dont le style est teinté de tai-chi-chuan que le maître a parallèlement étudié.

Voir la catégorie : Élève direct de maître Gichin Funakoshi.

 

 

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